Déposé- Date et heure serveur- 02/06/2012 - 07:31



Seul auteur - OUI
Catégorie - Roman
Titre - La Princesse aux Orties
http://laprincesseauxorties.blogspot.fr/



Description de la création - "La Princesse au Orties" est un conte. Dans la Bretagne du XIè siècle, le Duc Conan II décide de prendre pour épouse Jeanne, le fille de son forgeron. Mais la jeune femme de 16 ans ne l'entend pas de cette oreille, elle ne peut oublier sa rencontre avec Gaël, le fils du moissonneur. Les deux hommes s'affrontent, Jeanne retrouve Gaël blessé dans un pré. Elle décide de s'enfuir avec lui chez sa grand-mère guérisseuse qui hélas ne retrouve ses esprits qu'à la pleine lune. Le Duc est à leur recherche, quand il les retrouvent enfin, Jeanne et Gaël ont disparu. La grand-mère a juste eu le temps d'endormir le jeune homme dans un sommeil profond qui tait ses blessures. Mais elle n'a que cent fioles pour maintenir le charme. Grand-mère lui a indiqué en urgence que la plante qui guérira les blessures de Gaël laisse sur la peau de petits boutons rouges... Jeanne erre dans la grande Brocéliande, Gaël flotte derrière elle, auréolé de lumière, il suit chacun de ses mouvements. Elle s'installe dans une cabane abandonnée, au cœur d'une clairière au pied d'un grand chêne. La faim, les loups, la peur, la forêt ne les épargne pas. Mais vaille que vaille elle continue de chercher la plante miraculeuse se servant de son corps nu pour la retrouver. Le Duc finit par retrouver la piste de l'évadée, il ne reste plus de fioles à Jeanne quand elle entend les chiens aboyer. Gaël tombe à terre, elle le traîne jusqu'au dolmen près de la rivière. Le jeune homme souffre le martyr et finit par s'évanouir de douleur. Jeanne se rend compte avec joie que les jambes du blessé sont couvertes de boutons rouges! Elle fait demi-tour et revient avec le remède. Une barque accoste près d'eux, c'est Grand-mère qui les a retrouvés. Ils s'enfuient juste à temps vers le golfe du Morbihan, laissant le Duc seul et sans réponse. Il cherchera Jeanne de longues années avant de mourir empoisonné par Guillaume le Conquérant, au sommet de sa gloire mais sans héritier.